Newsletter
Mort à la démocratie, Léon de Mattis
éd. Altiplano 2023
Résumé: L'auteur, candidat d’un grand parti à une élection municipale en 1989, aura tiré de cette expéruience les leçons qui s’imposent : il ne prendra plus jamais part à aucun scrutin, de quelque nature qu’il soit et nous explique pourquoi. "Mort à la démocratie" est un slogan, tagué sur les murs de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris (EHESS) durant le mouvement contre le CPE. Il a été pris par la majorité des médias comme la preuve de la folie irresponsable de ceux qui occupaient les lieux. C’était toucher là à un tabou. La démocratie, comme le capitalisme d’ailleurs, est devenue l’horizon indépassable de notre époque. Tout discours qui tendrait à la remettre en cause est disqualifié d’avance : on ne veut tout simplement plus l’entendre.
La démocratie, pourtant, a surtout fait jusqu’à présent la preuve de son échec. Le monde qu’elle domine est toujours un monde de soumission, de privations et de pauvreté. Le droit de vote est censé assumer à lui seul l’expression de la volonté populaire : mais croit-on encore que quoi que ce soit puisse changer grâce à des élections ?
Léon de Mattis était à en avril mai 1988 engagé dans un parti de gauche (le PS), et tout jeune militant, colleur d'affiche émérite pour le candidat Mitterrand, puis en 1989 comme candidat sur une liste communale de la région parisienne. Il fut à ce point déçu par le mode de fonctionnement du Parti, de sa cellule locale, du système électoral lui-même, qu'il vira qu'il vira anarchiste: "Élection, piège à con !..." Toutes les critiques qu'il fait sur le système des partis rappelle étrangement le texte de la philosophe Simone Weil dans les "Écrits de Londres" en 1941 et intitulé "Note sur la suppression générale des partis politiques" (voir le compte rendu de lecture dans la bibliothèque, section Conseil de lecture).
A cette époque, Léon de Mattis n'arrive pas "à imaginer une autre solution que la conquête du pouvoir par les voies démocratiques". Rien que la formulation de cette phrase donne une bonne idée du poids de la culture politique du vieux monde: "Conquête du pouvoir" alors que le problème c'est en partie le pouvoir, "voies démocratiques" dans une pseudo démocratie faite pour que "la France ne soit pas démocratique, ce qu'elle ne saurait être" (Constituante du 7 septembre 1789)
La vie du Parti est occupée par la lutte interne entre les rocardiens et les fabusiens… Pour monter dans la hiérarchie du parti, il faut se positionner pour l'un ou l'autre camp…. Visiblement dans la description que fait Léon, le centre d'intérêt principal du Parti, c'est de répondre aux enjeux du moment, pas de s'interroger sur les lendemains (le court terme privilégié par rapport au long terme…). De fait, il n'est pas question de parler de la chute du capitalisme mais de prendre le pouvoir. L'anticapitalisme n'est plus "un opérateur politique efficace comme il l'était il y a 15 ans"
Léon pose un constat sans appel: "Depuis Condorcet (1743-1794) on sait que la méthode de vote ne rend pas compte de la réalité de l'électorat, on a des solutions alternatives, mais rien ne change. Pourquoi, sinon par peur que le peuple impose ses vues et influe sur la politique…"
Conclusion de Léon: Pourquoi perdre son temps à suivre des débats insipides et à écouter des discours creux, pourquoi se presser un dimanche pluvieux, si c'est pour savoir que son misérable bulletin ne change rien, si quel que soit le candidat élu il appliquera la même politique?...Pourquoi les non inscrits ne sont-ils jamais comptabilisés dans les statistiques, même pas dans les votes blancs ou nuls?.... Pourquoi les non-votants ne pèsent-ils pas dans les pourcentages des candidats?... Avec le même nombre de voix, le pourcentage peut passer de 52% à 26%, et le taux d'abstention passer de 50% à 31,25%, (calcul fait sur plusieurs élections). Pourtant l'élection donne une totale légitimité à l'élu, ce qui est un comble d'hypocrisie…
L'idée même de "représentation" est une escroquerie faramineuse. .. Si quelqu'un parle à ma place, c'est qu'il m'a confisqué la parole… Personne n'a la légitimité de parler quand les autres n'ont que le droit de se taire.
L'idéologie de la représentation vient tout droit de l'ancien régime (idéologie récupérée à la révolution par la bourgeoisie jaloux du pouvoir des nobles…) Le représentant ne représente personne, il se substitue à tous….Même les syndicalistes ne peuvent représenter le salariat.
Le récit de ce parcours militant est intéressant à lire, ne serait-ce que pour ne pas refaire les erreurs du passé. La tentation de la "transition", qui au départ peut sembler stratégiquement inévitable, peut aboutir au renforcement de cela même que l'on veut combattre. L'exemple que nous donne Léon au sujet des syndicats est intéressant. A son époque, le PC était le deuxième parti de France et la CGT était assez puissante pour imposer ses vies au patronat. Les syndicats ont été à ce point sûr d'eux qu'ils sont devenus des "partenaires sociaux" sans que les ouvriers et employés en soient choqués… Les syndicats interviennent non pas dans la lutte mais quand elle s'est essoufflée et que les ouvriers ont cessé la lutte, pour les négociations finales, au nom de leur représentativité… Ce qui fait dire à Léon: dans les luttes sociales, chaque victoire est une défaite, et chaque défaite est une défaite encore plus grande. Le mouvement syndicaliste aujourd'hui est loin de sa puissance des années 1970. La puissance d'un mouvement tient à sa capacité à remettre en cause les cadres étroits de la domination ordinaire.
Il faut donc espérer que le mouvement postmonétaire, par soucis de réalisme politique ou de "pédagogie révolutionnaire" ne suive pas ce même chemin et ne devienne pas le partenaire idéal de la "démocratie représentative", idiot utile du capitalisme. Entrer dans le cadre idéologique et administratif d'un gouvernement pour prendre le pouvoir de révolutionner le système peut en effet permettre une transition (amener le peuple à reprendre son pouvoir de décision) ou à l'inverse perdre le mouvement dans la confusion des genres. La CGT actuelle est si proche du Medef qu'elle perd peu à peu tous ses militants, comme le PS de Mitterrand a été si proche des thèses libérales qu'on peut se demander si le PS est encore de gauche aujourd'hui. Il serait dommage que le mouvement Postmonétaire finisse par défendre un capitalisme modéré pour les mêmes raisons…
Léon de Mattis au sujet de la démocratie en vient formuler des questions intéressantes par leur côté provocateur:
«La démocratie directe est une fausse bonne idée. Elle partage avec sa grande sœur la démocratie tout court le fétichisme de sa forme. […] défendre la démocratie directe, c'est croire que notre véritable nature serait enfin révélée si d'aventure on se libérait des contraintes que le système fait peser sur nous.» […] «La démocratie doit être considérée comme ce qui fige les choses en l'état et non comme ce qui permet de les modifier.» (p.74)
On peut penser en premier que Léon est antidémocratique. Si la démocratie "fige les choses" et "ne permet pas de modifier quoi que ce soit", c'est effectivement un système à fuir.
Léon ajoute: Le pire est dans le fait que tout le monde se rend bien compte que tout ceci est vain. Au lendemain des élections, rien n'a changé. Les exploités restent exploités et les riches restent riches. Aucun gouvernement n'a jamais pu rien changer tout simplement parce que n'est pas le pouvoir qui possède la possibilité de dissoudre l'être même du pouvoir. Et aucune analyse sincère ne peut nier ce fait. Ici ou là, une époque où l'autre on a connu des gouvernements de droite ou de gauche, autoritaires, dictatoriaux ou fasciste, qui sont renversés, qui finissent par imposer une forme de démocratie. Léon nous donne l'explication la page suivante.
p.81: "Les tares de la démocratie ne tiendraient pas à elle-même mais à son inachèvement perpétuel. C'est en ce sens le contraire de la dictature qui se prétend parfaite…" La démocratie qui se trouve figée dans un système politique, technocratique ou de planification, surtout s'il ce système est centralisé et pyramidale, n'est démocratique qu'en façade. Dans la pratique elle est dictatoriale au sens latin du terme. Le Dictateur romain prenait le pouvoir pour sauver le peuple et la République, une sorte de Robespierre, mais pour six mois et sur un mandat populaire révocable. Or, les hommes politiques peuvent être "providentiels" un temps, à ce titre être "dictateur", mais dans la durée, ils deviennent des tyrans. La démocratie pour s'exercer sur un long terme ne doit en rien être figée, quand bien même elle serait garantie par une Constitution, un pacte social, des contre-pouvoirs. Léon n'est pas antidémocrate, il est prudent! NDLR: Ne pas confondre les termes: Le tyran est bon ou mauvais, mais dans tous les cas est porté au pouvoir par le peule. Le dictateur, c'est celui qui est désigné par le peuple pour prendre les décisions à sa place (en somme un fonctionnaire et il est des bons et des mauvais). Le despote n'est pas élu par le peuple mais a hérité du pouvoir ou l'a pris par la force. Il est donc par nature illégitime dans une démocratie. Bien qu'il y ait dans la "démocratie européenne" des gens non élus mais dotés de pouvoir (la BCE, la Commission européenne par exemple)… Si on tient compte de tout cela, on ne peut qu'être contre un État dont le président aurait d'immenses pouvoirs durant cinq années, sans révocation possible. S'il faut un État, il doit être révocable à tout moment et instituer des contrôles tels que tout pouvoir exécutif ne puisse devenir tyrannique, dictatorial ou despotique…
Léon de Mattis rappelle qu'une idée fort commode pour le pouvoir a été martelée tant de fois qu'elle est devenue une évidence: L'homme est un loup pour l'homme. Il doit donc être domestiqué pour vivre en société. L'État, comme concentré de puissance sociale est l'instrument de cette domestication. Le pouvoir de l'État, aussi terrible soit-il, ne sera jamais aussi néfaste que l'homme sans État.Pour la plupart, que le pouvoir soit absolu, oligarchique ou démocratique, peu importe pourvu qu'il soit. L'homme ne sera jamais plus libre que dans la soumission volontaire à la loi qu'il s'est choisie…C'est le premier temps du chantage!
Après l'État, Mattis s'en prend à l'idée de nature humaine (p.85) "L'état de nature", purement individuel, sans rapports sociaux est un non-sens. L'hominidé a été social avant d'être homme. Pourtant, un État n'a jamais été une nécessité pour assurer l'existence d'une vie sociale. […] Le propre du pacte social, c'est que personne ne l'a jamais signé, donc personne n'a consenti librement, n'a même jamais été libre de ne pas y consentir. L'État, ne se justifie pas autrement que par son existence !!!
Dans ce chapitre, de Mattis revient sur l'État dont il dit qu'ils ont tous une histoire de violence, de meurtres et d'oppression. Ils servent essentiellement à réaffirmer l'exclusivité de leur toute puissance. Ce n'est pas un Gilet jaune amputé d'un œil ou d'une main qui nous contredira….L'imaginaire contestataire de 1968 pensait alors pouvoir rire des attributs ridicules du pouvoir, jugés si obsolètes qu'ils en seraient devenus inopérants. Le socialisme des années 80 aura ramené tout le monde à la raison. On n'abat pas une machine de domination si vieille d'autant de siècles en croyant qu'il suffit de l'ignorer; [… ] Le droit n'est en rien lié à la démocratie. Les États non démocratiques sont aussi des États de droit. Il y a eu un droit nazi, un droit communiste, un droit libéral, un droit dictatorial […] Parler de "droit naturel" est à peu près aussi dénué de sens que de parler que de parler d'un "centre des impôts naturel" ou d'un "Palais de justice naturelle"!
p.94: Le droit ne s'identifie pas à la règle. Bien des sociétés ont fonctionné sans droit au sens moderne parce qu'elles étaient sans État, ce qui ne signifie pas qu'elles étaient sans règles, sans consensus social.
Sujet de réflexion intéressant si l'on veut imaginer une société postmonétaire. Le Droit nous dit que si j'exerce une violence sur un voisin j'ai droit à un séjour en prison. La règle me dit: un homme ça s'empêche de nuire à son voisin.
La légitimité fait à la subjectivité une part bien plus étendue que la légalité. La légalité s'attache au respect de la loi, la légitimité s'attache au sentiment que l'on a sur la situation. C'est pour cela que dans la plupart des sociétés actuelle, désobéir à un ordre inique est un droit (parfois même un devoir) sauf dans les armées de ces sociétés! C'est le principe même de la Loi qui pose problème: Une loi ne peut être illégale. Elle ne viole pas le droit d'une autre loi, elle la réforme ou la remplace. Une loi n'est donc jamais que la mise en forme du primat de la force dans les relations sociales…p.97:
C'est par une confusion dans les termes que l'État fait croire qu'il pourrait y avoir un service public qui ne serait pas soumis à la pure logique marchande. L'opposition couramment faite entre service public et privé oblitère totalement le rôle réel de l'État dans la perpétuation de la domination et de l'exploitation capitaliste. C'est l'erreur si bien partagée à gauche quand on réclame la tutelle protectrice de l'État contre les puissances de l'argent.
On peut remercier Léon de Mattis de soulever ce lièvre: notre société est exclusivement (ou presque) divisée entre ceux qui sont pour l'État et le délaissement du service public et ceux qui sont pour L'État et le service public subventionné. On voit même d'authentiques militants qui se réclament de l'abolition de l'argent…, sauf pour le service public!
p.102:C'est pour cela que le "mandat impératif", c’est-à-dire l'obligation légale pour un élu de s'en tenir à un programme défini préalablement, ou l'idée de soumettre l'action des politiques à l'appréciation de "jurys de citoyens sont très vite soulignées par les "constitutionnalistes classiques" qui craignent ce qu'ils qualifient de "dictature de l'opinion" ; et c'est ainsi qu'aujourd'hui encore "l'excès" de la démocratie est toujours appelé "dictature". […] La démocratie s'est imposée de manière évidente comme le moyen le plus puissant et le plus sûr pour asseoir de manière durable l'écrasante oppression de l'État.
Dit ainsi, il paraît évident que l'on peut être anarchiste en défendant mordicus l'argent ou être postmonétaire en défendant mordicus l'État. Pour les uns comme les autres, c'est regrettable, mais il faudra encore un moment indéterminé, avant que les tous les anarchistes deviennent amonétaires et les amonétaires antiétatiques… Le débat n'est pas clos camarade Léon!...
p.106: Les États ne s'opposent pas les uns les autres parce qu'ils seraient pour ou contre le capitalisme ou parce qu'ils défendraient la démocratie contre la dictature. Ils s'opposent pour des raisons de puissance qui dépendrait de la force de leur capitalisme national…
Nous en sommes bien à une internationalisation du capitalisme, avec le risque que le gigantisme monopolistique du système monétaire et marchand entraîne l'intégralité du système vers sa chute. L'Empire romain s'est effondré essentiellement en raison de son gigantisme: du Maroc à l'Égypte actuelle, de l'Angleterre à l'Espagne, de la Bretagne à la mer Caspienne. Un territoire ingérable par rapport aux moyens de communication, de contrôle, de puissance militaire. La moindre information devait mettre des mois pour arriver à Rome ou rejoindre les confins de l'Empire…. Le capitalisme mondial regroupant dans un même système uniformisé des problématiques aussi diverses est tout autant fragile, quoi qu'en disent les fidèles de Davos!...
Chapitre 7, Léon évoque la police avec un regard intéressant: Quand les forces de police (les ex gardiens de la paix) sont positionnés dans un quartier populaire et ont pour ordre d'arrêter des sans-papiers, elle ne peut que faire des contrôles au faciès. Que le policier soit ou non raciste ne changera rien à l'affaire. Ce sont les consignes qui lui sont données qui de toute façon le conduirons à l'être, et pourtant, ce sont des consignes respectueuses du droit démocratique!
C'est d'autant plus évident que les décideurs qui vont penser ces consignes sont très loin mentalement des quartiers sensibles et de leurs populations. Ils ne sont ni du même milieu, ni de la même culture, ni du même niveau social. Encore une fois de plus, les décisions politiques sont "hors sol", totalement inadaptées et incompréhensibles pour les gens qui les subissent. Faire pire serait difficile et pourtant on nous dit qu'une société postmonétaire est totalement impossible à réaliser concrètement…
Chapitre 8, Léon s'interroge sur le vote qui est d'une injustice flagrante: A l'image d'Athènes, toute démocratie est, a toujours été et sera toujours une oligarchie. La seule chose qui change c'est la proportion entre citoyens et non citoyens. Mais cela n'empêche pas l'État de réclamer de ces non-citoyens une adhésion à la République, laquelle appartiendrait "à tous"… Pour l'étranger comme pour nous, c'est la république qui est étrangère! Cela s'adresse aussi à l'école de la République, à la bibliothèque, au terrain de sport communal. Démolir les infrastructures de cette république qui dénie à certains résidents de longue date d'être citoyen paraît cohérent bien que pénible pour les usagers citoyens…
p.122: La démocratie n'accepte donc pas d'autre critique que celle qui vient de l'intérieur de la démocratie. Elle de ce fait devenue incritiquable et que le simple fait de se déclarer contre elle suffit à invalider définitivement le discours de celui qui le tient. […] Un mode libéré de l'argent et de l'État, un monde sans exploitation et sans domination ne serait en rien une "démocratie". Le mode d'organisation de la communauté, le rapport entre le collectif et l'individu sont encore à créer : ils ne peuvent être déterminés à l'avance.
Je suis presque d'accord avec Léon de Mattis. La démocratie, étant une démarche visant à offrir à tous et en parts égales, la liberté, l'égalité (l'équité serait encore mieux) et la fraternité, couvre parfaitement l'étymologie du terme le pouvoir (cratos) du peuple (démos). Qu'il ait été mal conçu au départ puis dévoyé pour que "la France ne soit pas en démocratie, ce qu'elle ne saurait être" vient de la révolution de 1789 qui était bourgeoise: une bourgeoise se méfiant du peuple qui risquait de prendre le pouvoir aux successeurs de la noblesse. Bacchus Babeuf avait raison quand il critiquait cette révolution qui disait-il allait transformer le peuple en populace…En revanche, que cette nouvelle démocratie soit à réinventer intégralement, en comblant les manques des Athéniens et en éradiquant les perversions bourgeoise du 18° siècle, c'est plus qu'évident. S'il fallait tout changer dans la démocratie à commencé par son nom, il faudrait de toute façon inventer un autre mot. Une chose qui n'a pas de mot n'existe pas et ne peut se développer. Or, je n'ai pas connaissance d'une racine plus significative que le cratos du démos, qu'on le dise en français en grec ancien ou en javanais…Pour l'État, c'est plus évident qu'il faille œuvrer à sa chute. L'État, c'est la reproduction de la royauté à peine habillée de neuf. Il était donc inévitable que les Présidents ou Premiers ministres finissent par se prendre pour Jupiter, pour des Rois absolus avec comme mission de canaliser la populace… Avec les Macron, Von der Leyen, Trumps, Poutine, Kim Jong-un, Javier Milei et autres despotes, il serait temps de passer à l'acte avant d'être coincé dans une dystopie orwellienne !