Voix des membres

Un espace dédié à l’expression individuelle des membres de l’ONG, où chacun peut partager ses idées, critiques, analyses et projets postmonétaires. Découvrez des perspectives variées et des réflexions originales qui enrichissent le débat et alimentent notre vision collective d’une société sans argent.

Une école sans l'argent?!...

        L'école tient un rôcapture-décran-2025-04-19-095651_42043.pnge essentiel dans la constitution d'une forme sociale. De l'instruction donnée par l'école dépend la qualité globale des citoyens, leur capacité à produire ce qui est indispensable à la reproduction matérielle du corps social. Le cadre d'ensemble de la société, les fondements théoriques, la cohésion des communautés humaines, les usages et la maîtrise des usages, tout cela dépend de l'école. Le seul problème, c'est que les adultes qui encadrent et pensent l'école n'ont aucune expérience faute d'avoir été formés dans un tel cadre. Ce n'est qu'après le basculement dans un autre monde que les enseignants apprendrons à écouter les enfants...
        L'école moderne s'est fondée avec la Révolution française, dans l'esprit de l'époque et, à l'évidence, la société a quelque peu évolué depuis 1789. Or, le fonctionnement centralisé des Institutions républicaines imposé par les Montagnards a produit un bloc compact et doté d'une force d'inertie qui le rend irréformable. La seule issue pour adapter l'école aux besoins actuels est de se réinventer. Faute de quoi, toute réforme du "Mammouth" comme la qualifiait le Ministre de l'EN, Claude Allègre, en juin 1997, est aussi inutile et éphémère qu'une bulle de savon. Il s'agissait alors de "dégraisser le Mammouth", de le "déburaucratiser". En clair, il s'agissait d'en réduire la taille ou de la morceler en petites entités localisées, de la décentraliser. Depuis, le champ des possibles s'est réduit dans le sens du néolibéralisme : favoriser le privé, réduire les budgets, déqualifier la formation des enseignants, introduire la nolangue dans les programmes et consignes pédagogiques, rationnaliser l'organisation sur le modèle de l'entreprise, etc.
        La première chose à faire, ce serait de repenser les fondements politiques de l'école, la dégager de l'héritage révolutionnaire de 1789, de l'esprit des "Hussards de la République", de la reproduction sociale qui garantit la pérénité des inégalités par un pseudo "ascenseur social", toujours plus rapide et confortable pour les enfants de riches que pour les enfants de pauvres. Les écoles ont été construites sur le modèle architectural des casernes, à peine aménagée dans les accessoires (la cloche remplaçant le clairon, le pion remplaçant l'adjudant...), pour les besoins de l'industrie (horaires, de même type, vancances correspondant aux nécessités agricoles...), le récit national remplaçant l'histoire...
        Le philosophe Bertrand Olgivie, dans son livre Inclassable enfance (éditions La Tempête, août 2024), fait la généalogie de l'école républicaine. Cet école a été créée pour transmettre un savoir utile à la vie économique et parallèmement pour constituer une identité nationale, docile, obéissante, adaptée à la concurrence et aux injonctions bourgeoises de compétitivité, le savoir servant d'alibi au politique. Les élèves sont logiquement évalués sur des critères de classes et en vue de les reproduire inféfiniment. (Voir ses explications sur Lundi Matin- Vidéo) 
        Il rejoint en ce sens les travaux de Jacques Rancière  (Le maître ignorant en 2004, La haine de la démocratie en 2005, etc.), dont il dit qu'il « a marqué intellectuellement de nombreux enseignants mais n'a jamais réussi à avoir de rélles relations avec eux, même avec les défenseurs de la "pédagogie institutionnelle", si bien que rien n'a changé au sein de l'Education Nationale. »
        La révolution que préconise Bertrand Olgivie ressemble par sa radicalité et sa vision systémique, celle que proposent les postmonétaires. L'école idéale, adaptée aux apprenants, privilégiant la le système réflexion plus que l'accumulation de savoirs, débarrasée de son carcan temporelle, souple et agile, collaborative et sans compétition..., nécessiterait un changement total de vision du monde, de cadre organisationnel, de mode politique. On peut appliquer à l'école tous les slogans des autres sujets de contestations : l'écologie qui nous demande d'arrêter de soigner ce qui nous détruits, la décroissance qui nous demande de devenir sobres, pour nous le système monétaire et marchand qu'il faut abolir au plus vite, et sans les multiples erzats que l'on nous propose pour éviter cette abolition, les tenants de la démocratie directe qui veulent changer l'intégralité de la politique centraliste, y compris à l'école (voir le slogan lancé aux enfants dans plusieurs de ses écrits : Ne laissez pas les adultes parler à votre place !...

        Quitter le monde moderne pour entrer dans un monde postmoderne (Maffesoli), cesser de réparer ce qui nous détruit (Streifzüge), fuir l'analystique pour entrer dans le systémique (Keller), s'appuyer sur les poètes plus que sur les ingénieurs (Barau), passer de la fragile efficience à la robustesse (Hamant), abolir cette convention sociale de l'argent pour en construire une autre, cette fois a-monétaire (Graeber, Jappe), ce n'est plus un choix, mais une absence d'autre choix réaliste...
        Dans un monde sans argent, pourquoi ferait-on une école ouverte à heures fixes, des temps de vacances standardisées pour tous, pourquoi obliger les enfants à apprendre tous la même chose en même temps... Pourquoi un maître devrait-il travailler sur une matière précise, selon un programme imposé, x heures par mois et durant 40 ans... Pourquoi aller systématiquement à l'école de 6 à 16 ans et non de selon son inclinaison de la toute petite enfance à la vieillesse... Des classes compsées d'enfants, d'adultes et de vieillards seraient sans doute intéressantes pour les trois catégories... Et si l'école était un lieu d'apprentissage du latin et de la menuiserie, des mathématiques et de la musique, de l'histoire et de la cuisine... Sans les contraintes des salaires, il n'y aurait que des professeurs passionnés et des enfants volontaires... C'est un livre entier d'innovations possibles que l'on peut faire dès que l'on sort de la contrainte financière... Cette refondation serait certainement plus jouissive pour tous que la prison du "Mammouth" !!!

2040..., une bascule de la performance à la robustesse!

Vidéo à méditer: Vidéo à méditer:  

       Il y a biophysique_aa5a3.pngquelques jours, je publiais le commentaire d'une vidéo d'Olivier Hamant, le biophysicien qui proposait une société centrée sur la robustesse et non plus sur la performance. Une deuxième vidéo est encore plus explicite, présentée en questions-réponses. Il est ici interviewé à Grenoble dans le cadre de "Grenoble 2040". En voici le résumé, toujours avec mes commentaires en bleu. 

Qu'est-ce qui a permis de développer le concept de robustesse?
      C'est la recherche sur les plantes qui sont robustes par leur capacités de résistance à l'environnement fluctuant.  
Qu'est-ce que la robustesse, et qu'est-ce que la performance?
          La performance c'est la somme de l'efficacité (atteindre son objectif) et de l'efficience (avec le moins de moyens possible)
Qu'est-ce qui ne fonctionne plus avec la performance aujourd'hui?
       La performance p
ose problème aujourd'hui parce qu'elle est devenue une force de canalisation. Quand on atteint son objectif avec le moins de moyens possible, en fait, on se canalise, on optimise et on oublie que le monde change tout le temps.
 Voilà qui change de la folie actuelle de la fin de l'histoire, du TINA, de Thatcher, du technosolutionnisme....                 
Comment fait-on pour devenir plus robuste?
         Le monde va devenir de plus en plus fluctuant et la performance est de moins en moins adaptée dans ce monde qui change tout le temps. Pour être plus robuste, il faut être moins adapté, donc être adaptable, c'est à dire se diversifier, explorer, expérimenter. Pour être plus robuste il faut baisser en performance, être moins efficace, moins efficient. Les êtres vivants les plus robustes sont les moins performants.
Comment fait-on pour inverser le modèle?
       On est dans un monde qui a le culte de la performance et pour être plus robuste il faut faire une sorte de "déprise sectaire". On pense tellement que la performance est positive qu'en temps de crise, on va augmenter les performances, optimiser, inventer des technologies encore plus performantes qui vont faire des effets rebonds, qui vont détruire encore plus les écosystèmes, etc. Le plus dur est de se départir du culte de la performance et d'avoir des arguments pour critiquer cette performance. Quand une mesure devient une cible elle cesse d'être fiable. Et quand on met un indicateur de performance quelque part, c'est toujours toxique. Ça canalise encore plus le regard sur cet indicateur et on oublie tout le reste. Notre premier travail est de ringardiser la performance. Et une fois qu'on est dans ce trouble, pour basculer dans la robustesse, il faut regarder les collectifs citoyens, l'agroécologie, le tout réparable, les conventions citoyennes, etc ., qui sont exposés à de fortes fluctuations et qui ont déjà basculé dans la robustesse (généralement parce qu'ils n'ont pas eu le choix) : quand il y a beaucoup de fluctuations, on est contraint de développer des solutions robustes. Ils sont les mieux placés pour inspirer des idées capables de construire un monde robuste. Ringardiser la performance et construire la robustesse !...
         En ce sens, les postmonétaires qui s'ingénient à imaginer comment pourrait fonctionner une société complexe sans l'outil monétaire auront un train d'avance. Les réponses qu'ils proposent aujourd'hui ne sont que des propositions qui devront être validées ou rejetées par la volonté populaire, mais seront au moins une base de départ des débats qui émergeront... Pour l'instant, les postmonétaire expérimentent des espaces de gratuité et ringardisent le culte de l'individu entrepreneur de sa propre vie!... 
Pouvez vous citer quelques exemples de performances qui ont mené à des ruptures?
         
Tous les jours il y en a une! Le 
canal de Suez bloqué pendant quelques jours par un unique bateau, c'est 12% du commerce international à l'arrêt! Cela impacte quantités d'entreprises pendant des mois. Quand Cross Strike (entreprise de cyber sécurité) qui a le monopole pour tous les systèmes Windows fait une simple erreur de mise à jour, ça plante tous les sytèmes Windows du monde ! On est en train de rentrer dans un monde en rupture permanente. Il y a des ruptures tout le temps, par excès de performance.
Avez-vous des exemples de comportements qui sont robustes?
      La robustesse est diverse, multiple : coopératives, scop, Sic, permaculture, agroforesterie, RU... beaucoup de choses peuvent être qualifiées de robustes. Aujourd'hui il n'y a que la visée de la performance, demain il faudra faire du robuste et de temps en temps de la performance.
Est-ce que la robustesse implique de revoir notre rapport à la la nature? 
          Notre monde s'est complètement déconnecté de la nature, alors que les humains n'ont jamais été tant dans la nature, mais sous forme de traces : plastique dans l'eau, le plutonium issu des essais nucléaires, etc. La robustesse c'est une reconnection fonctionnelle et c'est comme ça que fonctionnent tous les êtres vivants. Ils sont robustes avant d'être performants. Les humains ont choisi la voie inverse celle du parasite qui est toujours performant avant d'être robuste.
Comment vous projetez-vous dans le monde de 2040?
      
C'est une bonne date 2040. Le monde est plus fluctant (tempêtes, canicules, épidémies, inondations, migrations massives, des conflits sociaux, des crises politiques... Mais ce monde sera plus robuste, par nécessité, faute de choix d'avoir le choix. Il y aura des habitats participatifs, des parcs de voitures partagés, il n'y aura plus d'agriculture intensive (pétrole trop cher et phosphate trop rare). Le choix c'est entre le désert ou l'agroforesterie !
Le seul doute qui subsiste c'est cette date de 2040 pour le basculement d'un système à l'autre. Entre 2025 et 2040, c'est un temps relativement court. Il n'empêche que plus tôt ou plus tard, nous n'y échapperons pas. La plupart des postmonétaires envisagent effectivement cette fourchette comme probable.
         On parle souvent d'économie circulaire, mais c'est encore rester dans la performance.  Mais il ne s'agit pas de décarboner l'économie mais de la "décombustionner", d'arrêter de brûler du carbone, du bois, du charbon, du pétrole. Si on veut êytre sérieux, il faut remplacer le plastique, les métaux, par des molécules biosourcées et biodégradables.C'est une véritable révolution déjà en marche. Notre vraie ressource durable, ce sont les plantes. La biomasse doit d'abord aller au service des écosystèmes, ensuite doit servir à nourrir les humains et ce qui reste sera réservé aux biomatériaux...     
       Vers quelles types de technonologies allons-nous tourner?
D'abord le lowtech qui s'adapte aux capacités locales, individuelles et collectives. Et ce dans tous les domaines. La médecine actuelle devra s'adapter aux équipements lowtech, à l'apport des citoyens ordinaires dans le soin. Faute de quoi, l'hôpital sera en burout permanent. En 2040, on ne sera plus dans la technocratie distante où le citoyen n'est qu'un consommateur, mais un co-acteur qui co-construit les technologies avec l'ingénieur. C'est plus joyeux!....  
        Il existe des technologies médicales bien plus robustes que celles du modèle occidental classique: l'homéopathie, la médecine ayurvédique, ma microkinésie, etc. Dans le modèle proposé par les postmonétaires, sans la nécessité de réaliser des profits financiers, la prévention par l'activité physique, l'alimentation, la qualité de l'air, la diminution drastique de la chimie sera une évidence et limitera considérablement les maladies, souvent chroniques, induite par le système économique marchand. Olivier Hamant n'y a visiblement pas pensé, mais l'abolition pure et simple de l'argent et des échanges marchands permettrait au concept de robustesse se prendre un essor considérable! Quant aux consommateurs, l'ambition des postmonétaires est de rendre aux usagers la maîtrise de leurs usages, laquelle maîtrise leur a été volée pour des raisons d'éfficience !...     

Quest-ce que cela implique pour le citoyen dans son rapport au travail?
Il faudra faire la distinction entre travail et emploi. Le salariat devra se refonder totalement. Les activités devront être au service de la robustesse du groupe et donc prévoir du temps pour ces activités.
          Et tout ceci serait tellement plus simple dans une société a-monétaire, donc sans salariat, puisqu'il ne s'agirait que de mettre en concordances ressources et besoins. Plus de distinction entre travail et emploi puisqu'il n'y aurait plus que des activités, plus ou moins collectives, nécessaires ou urgentes, gérées non plus pour le profit d'une minorité, mais pour le bien être de tous. La robustesse est dans la gratuité, jamais dans le payant!...  
Qu'est-ce que nous risquerions si nous ne prenions pas cette voie là?
         
L'autre voie, après celle de la performance, c'est l'ultraperformance. C'est le modèle Trump, Musk... C'est le plus inquiétant. Dans un monde drogué à la performance, les ultraperformants sont très attractifs et vont embarquer beaucoup de monde, alors que tout montre que leur projet est un projet de mort. La Tesla de Musk contient 240kg de cuivre contre 20 pour une thermique, alors que la pénurie de cuivre nous guette. La batterie tesla est soudée au chassis à 20cm de hauteur. A la moindre inondation, toute la voiture passe à la casse. Les assureurs commencent d'ailleurs à se demander comment les assurer!... Comment une telle absurdité ait pu connaître un tel succès commercial ?!? Et c'est grâce à ce succès que Musk devient le champion de la performance pour Trump...
Ce genre d'exemples se retrouvent dans tous les secteurs de la marchandisation. Une bouteille en plastique contenant de un litre d'eau, en nécessite autant pour sa fabrication, se recycle mal, finit en microparticules que l'on retrouve dans l'estomac des poissons et même dans les cerveaux humains... Le règne de l'argent et de la performance est arrivé au bout de ses incohérences et ne peut que s'écrouler. Mais les Hamant, Keller, Jappe et autres intellectuels qui le disent et l'écrivent seraient des utopistes et des déclinistes!...       
Est-ce qu'une force serait de construire un autre imaginaire?
Dans un monde qui est malade, le symptôme arrive avec Trump et tant d'autres. Ce qui est étonnant, c'est qu'en face il n'y ai pas eu un projet nettement plus désirable. Comment dans le monde qui souffre n'y a-t-il pas un projet plus désirable. Pourquoi ne pas dire que le monde va fluctuer et qu'on va réinventer la société? Vous serez la première génération à la mettre en place, vous aurez la légitimité pour le faire, ça va aller très vite, sur 20 ans au pire, et ce serait un projet hautement désirable, chose qui écrase tout sur son passage, qui permet de durer et de transmettre... Tout le monde devrait penser à ça ! D'autant qu'il n'y a pas d'autre voie...
Comment Faire pour à la fois informer sur les risques et créer un scénario désirable ?
Dans une transition, il y aura cohabitation entre les performants et les robustes. On aura besoin de tous les monde. Il faut juste que le curseur évolue et qu'on ait tous une visée robuste. Plus de robustesse et moins de performance. 
Les postmonétaires se posent la même question d'une transition entre le monde marchand et le monde de l'accès libre qu'ils souhaitent. Il y aura en même temps et lieu des gens et des situations réclamant de l'argent et d'autres qui seront entrés résolument dans la gratuité...  
     
Comment la ville de Grenoble peut devenir un laboratoire d'expérimentation?
        Grenoble pourrait être une ville pionnière de la robustesse, qui ouvre le champs et construise ce projet désirable. Il y a des territoires qui peuvent être en avance, un peu aux marges et c'est le cas de Grenoble (même en marge du réseau SNCF). Cette ville a une forme d'autonomie et d'originalité culturelle qui pousse à la robustesse, avec en plus beaucoup d'interactions avec les autres. On aura à l'avenir un grand besoin de ces territoires en marge qu'il serait bon de fédérer...    
Grenoble 2040 relie raison et émotion, quelles sont vos émotions actuellement?     

       
La bascule de la performance à la robustesse n'est pas une révolution technique mais une révolution culturelle. Les émotions sont la clé pour nous toucher. Pour basculer de la performance à la robustesse, il faut vivre un moment d'arrêt, de trouble. C'est ce que cherchent les artistes. Le trouble génère un temps d'arrêt, l'arrêt génère les questions, donc la dissonnance avec le monde dans lequel on est. Les techniques de déprise sectaire, c'est ça. C'est à partir de ce cheminement que naît le désir d'un autre monde que celui qui nous a inculqué depuis des siècles le "catéchisme de la performance"...

Il est étonnant de voir le nombre de chemins différents qui sont pris de par le monde, pour aller vers un même endroit, par des paysages différents: Olivier Hamant avec la robustesse, Arthur Keller avec ses systèmes complexes, Emmanuel Dockès avec la "misarchie", les Postmonétaires avec la civilisation de l'accès, etc. S'il y aurait une fédération à faire comme le dit Hamant, ce serait de fédérer les territoires en mouvement, mais aussi les mouvements d'idées qui pensent et expérimentent déjà le nouveau monde... A défaut de certitude quant à la forme et le moment de cette bascule, avec un tel foisonnement, il ne peut plus y avoir de doute quant à la fin du monde moderne et à l'émergence d'un monde postmoderne, comme le dit Michel Maffesoli !...