Pascal Boniface - Les intellectuels faussaires

EBook Gawsewitch Éditeur, 2011, 256p.

 

QuatrièmBoniface.jpege de couverture:  Le mensonge est devenu la marque de fabrique de plusieurs intellectuels. Ces faussaires qui assènent sans aucun scrupule des contrevérités pour défendre telle ou telle causse sont quasi intouchables. Quoi qu'ils racontent, o, les respecte et personne n'ose dénoncer leurs arrangements permanents avec la vérité? Les "intellectuels faussaires" dont il est question dans cet ouvrage sont bien connus. Ils s'affichent sur les plateaux de télévision et tiennent des chroniques à la radio ou dans la presse. En levant le voile sur leurs pratiques, Pascal Boniface dénonce une nouvelle "trahison des clercs". Une réflexion iconoclaste sur les dérives du débat intellectuel aujourd'hui en France.

L'auteur: Pascal Boniface est directeur de l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques), enseignant à Paris VIII. Il a écrit ou dirigé une quarantaine d'ouvrages sur les relations internationales, la politique étrangère française ou l'impact du sport à l'international…

pp.8-13: Avant-propos: Le "mentir vrai" se porte à merveille. Un sportif qui alignerait les contreperformances cesserait d'être sélectionné. Un expert peut enchaîner erreurs et mensonges en étant toujours invité sur les plateaux… Ce sont des faussaires qui fabriquent de la fausse monnaie intellectuelle pour assurer leur triomphe sur le marché de la conviction. Pire il y a les "mercenaires" qui ne croient en rien mais semblent adhérer à des causes parce qu'elles vont dans le sens dominant. La frontière entre faussaires et mercenaires n'est pas étanche…

Lorsque les élites mentent ainsi, il ne faut pas s’étonner que le public s’en détourne. Or, la coupure entre les citoyens français et les élites est de plus en plus grande. C’est un danger pour la démocratie, les « faussaires » font le lit des démagogues.

De la malhonnêteté intellectuelle en général:

  1. La France, le pays où les intellectuels sont rois

p.18: Clemenceau écrit : « N’est-ce pas un signe, tous ces intellectuels venus de tous les coins de l’horizon qui se regroupent sur une idée ? » (à propos de l'affaire Dreyfus)

p.19: Quel rôle doivent jouer les intellectuels ? En 1927, Julien Benda* publie La Trahison des clercs. Il y dénonce l’attitude des clercs (on dirait aujourd’hui intellectuels), c’est-à-dire « tous ceux dont l’activité, par essence, ne poursuit pas de fin pratique »… « à la fin du XIXe siècle se produit un changement capital : les clercs se mettent à faire le jeu des passions politiques. Ceux qui formaient un frein au réalisme des peuples, s’en font les stimulants ».

*Julien Benda: 1867-1956, philosophe et écrivain français (Goncourt et Nobel)

p.21: Nizan dénonce « les hommes, qui sont la production de la démocratie bourgeoise, édifient avec reconnaissance tous les mythes qu’elle dénonce».

p.23: Face au développement des inégalités, à la montée croissante des injustices, aux multiples violations des droits et de la dignité humaine et leur connaissance facilitée par la globalisation et la médiatisation, rester sur son Aventin, fût-il scientifique, ne paraît plus tenable.

p.24: Un intellectuel défend-il une cause pour la servir ou s’en servir afin d’améliorer sa notoriété, sa popularité, son espace personnel dans le paysage intellectuel ou ence ses ventes de livres ?

2. La faute aux médias!

p.26: Régis Debray écrivait il y a plus de trente ans : « Les mass media marchent à la personnalité, non au collectif ; à la sensation, non à l’intelligible ; à la singularité, non à l’universel. Ces trois caractéristiques inhérentes aux nouveaux supports, qui n’en font essentiellement qu’une, détermineront désormais, et la nature du discours dominant, et le profil de leur porteur. Elles imposent à la fois une stratégie individuelle et une désorganisation collective. Plus besoin des codes, ni de problématiques, ni d’enceinte conceptuelle. »

À la télévision, le temps est court. On se rappelle cette interrogation de Bernard Pivot au grand orientaliste Maxime Rodinson à la fin d’une émission : « En trente secondes, pouvez-vous nous dire si l’islam est une religion agressive ou pas ? »

p.27: Ceux que l’on appelle les intellectuels médiatiques auraient donc pris la place des intellectuels tout court. Peut-on être intellectuel et médiatique ? N’est-il pas préférable d’être photogénique qu’intelligent ?

p.29: « progressivement l’idée s’est répandue dans le public que le système médiatique n’est qu’un vaste appareil de manipulation de l’opinion mise au service d’intérêts obscurs et malfaisants, une simple région du pouvoir sans autonomie propre ni règle loyale de traitement de l’actualité ». (Roland Joffrin, Média-paranoïa)

p.31: Si des « faussaires » parviennent à avoir pignon sur écran, c’est parce qu’ils disent ce que l’on est prêt à entendre, qu’ils se coulent dans le bain amniotique de la pensée commune.

 

  1. La morale en trompe-l'œil.

p.34: L’accès à l’opinion devient un moyen de se faire valoir. On se sert du public, on ne se met pas à son service. […] Aucun gouvernement ne justifie plus sa politique par le seul intérêt national. Un État produit toujours des « raisons légitimes » afin de donner un aspect présentable à chaque décision concernant sa politique extérieure.

p.35: On ne crée pas un mouvement de sympathie envers une cause si elle n’a aucun fondement. Là, cela reste à démontrer, par exemple avec la guerre en Ukraine. La sympathie pour ce pays est évidente parce que fabriquée, autant sans doute qu'est fabriquée la haine de Poutine. De Zelensky ou Poutine, lequel est le plus respectable? On est en droit de se poser cette question au lieu de leur distribuer, sans réflexion préalable, les qualificatifs de bon ou mauvais, agresseur ou agressé. La même question a été éludée avec Kadhafi, reçu un jour à l'Élysée en grande pompe et qualifié de tyran à abattre le lendemain…

La morale est souvent évoquée selon une géométrie très variable. Le terme « dictateur », par exemple, n’est pas attribué en fonction de la brutalité d’un despote ou de l’ampleur de la répression menée par celui-ci. C’est la proximité ou l’éloignement stratégique vis-à-vis de la puissance qui s’oppose à lui qui conditionne, ou pas, l’emploi de ce qualificatif…

p.36: Sur le terrain de la morale, on retrouve toujours le problème du double standard, de l’application sélective du principe universel, du fait d’accepter dans certains cas ce que l’on condamnerait dans d’autres.

Dernier exemple du jour: Poutine est génocidaire et mérite des sanctions économiques, Netanyahou bombarde deux millions de civils dans un lieu clos, sans abri potentiel, mais à le droit de se défendre. Sans préjuger des situations et personnages, il est vrai très différents, le double standard est patent, mais annulé par le risque d'être soit russophile soit antisémite…

p.37: Croit-on vraiment qu’armés d’une telle grille de lecture, nous puissions expliquer le Proche-Orient, le Liban, l’Afghanistan, les conflits africains, ceux du Caucase ou d’ailleurs ?

p.38: Les « faussaires » occupent souvent une place enviable dans la presse écrite alors que leurs critiques trouvent « refuge » sur Internet. Les dérives déontologiques ne sont pourtant le monopole d’aucun type de média…

p.40: Lorsque l’on porte ainsi la morale en bandoulière, il n’y a évidemment que les barbares qui s’opposent à vous, et on ne discute pas avec les barbares : on les élimine. Le procédé est loin d’être nouveau. Ainsi, il est quasiment impossible d'émettre la moindre critique sur Israël, comme on peut le faire sur l'Inde ou les États-Unis, sans être définitivement antisémite, il est impossible de parler de l'Islam sans être aussitôt islamo-gauchiste ou raciste. C'est l'exemple type de la "procédure bâillon" adapté au débat intellectuel.

  1. SOS pour le monde occidental.

pp. 45-52: Chapitre peu convaincant en ce sens qu'il renvoie dos à dos, les mondialistes et les suppémacistes américains, les occidentalistes et les orientalistes, les bipolaristes et les multipolaristes, ceux qui croient en un monde unipolaire et ceux qui voient au contraire un archipellisation de la terre… Bien malin celui qui pourra trancher entre ces multiples options…

 

  1. Israël en danger

p.53: Les attentats du 11 novembre 2001, à New-York posent beaucoup de questions: « Pourquoi nous haïssent-ils tant ? » (Bush), Défendre Israël ou les palestiniens? Que faire des Talibans Afghans, de l'État ismlamique?... Comment lutte-t-on contre des terroristes isolés et prêts à mourir? Le coup de force du Hamas de janvier 2024 relance les débats houleux où chacun est sommé de qualifier les Palestiniens de terroristes.

pp.56-58 L'affrontement est-il entre Juifs et Arabes, occupant et occupé, Musulmans modérés et radicalisés, sioniste ou frère musulman, manipulé par les Américain, les Iraniens ou les Saoudiens, chroniqueur de gauche ou de droite... Là encore, il était essentiel de justifier ce soutien à travers une approche morale… Par conviction pour les uns, par intérêt pour les autres, la dénonciation du terrorisme s’est ainsi transformée en interdiction de réfléchir à ses causes. Ceux qui tentent d'évoquer les pauses, sont au choix accusés d’être atteints du syndrome de Stockholm ou… d’être des nouveaux munichois….

  1. L'islamofascisme, un concept creux en vogue:

p.59: Le renforcement de la solidarité entre le monde occidental et Israël passe donc par la fabrication d’un ennemi commun. Manifester sa solidarité avec Israël ou défendre une superpuissance militaire régionale, dotée du monopole de l’arme atomique au ProcheOrient et qui, au mépris des règles du droit international, occupe un territoire qui ne lui appartient pas et réprime la population qui s’y trouve…? Inventer un ennemi commun permet de conférer une nouvelle légitimité au lien Israël/Occident…

p.60: C’est ainsi que sont apparus les termes contradictoires et pourtant interchangeables d’« islamogauchisme » ou d’« islamo-fascisme ». Le fait que les deux termes soient employés de façon indifférenciée montre que l’on n’est pas à une nuance près. Associe-t-on l’islam au fascisme ou au gauchisme ? Peu importe ! Ce qui compte, c’est d’attaquer l’islam et de le disqualifier… On peut vouloir combattre le fascisme et l’islamisme radical. On peut aussi, pourquoi pas, vouloir combattre le gauchisme et l’islamisme. Mais le fait-on efficacement en fusionnant ces notions ? L’amalgame ainsi créé fait-il sens politiquement ?...

p.62: En juin 2010, Alain Finkielkraut dénonce aussi le danger d’un mouvement « islamo-gauchiste » ostensiblement indifférent à la mémoire de la Shoah. De son côté, Éric Denécé du Centre français de recherche sur le renseignement, considère que la tentative d’attentat de décembre 2008 contre le Printemps Haussmann à Paris, revendiqué par un mystérieux Front révolutionnaire afghan, témoigne de l’émergence d’une menace "islamo-gauchiste". « L’ultra-gauche et les salafistes ayant un objectif commun, détruire la société capitaliste occidentale, ils pourraient nouer des relations logistiques voire opérationnelles communes.» (Le Figaro 23.12.2008)

p.64: Bush explique à propos de Al-Qaïda, le Hamas et le Hezbollah (un mouvement athée): « Malgré leurs différences, ces groupes forment un mouvement unique, un réseau mondial de radicaux qui utilisent la terreur pour tuer ceux qui se mettent sur le chemin de leur idéologie totalitaire. La guerre que nous livrons aujourd’hui est plus qu’un conflit militaire. C’est la lutte idéologique décisive du XXIe siècle. »

p.65: « Après avoir vaincu le fascisme, le nazisme et le stalinisme, le monde fait face à une nouvelle menace globale de type totalitaire : l’islamisme. » (Charlie Hebdo). Ainsi, fascisme, communisme, islamisme, tous ces ennemis sont les mêmes, ils n’ont des différences que chronologiques dans leur opposition aux démocraties occidentales.

p.66: Au final, peut-on véritablement enfermer dans un même sac le Hamas, le Hezbollah, les salafistes algériens ou les mollahs iraniens ?

p.68: L’expression « fascisme islamique » est surtout utile en raison de sa charge émotionnelle. Elle permet d’alimenter la peur en accréditant l’idée que l’Occident combat un nouveau fascisme et de nouveaux Hitler. Ce concept permet de préparer l’opinion à accepter l’idée que la guerre peut et doit être préventive.

p.69:Fabriquer de faux concepts : voilà encore une nouvelle trahison des clercs. Au lieu de permettre au citoyen de réfléchir à des phénomènes complexes, on simplifie à l’extrême, on fournit à l’opinion publique des produits intellectuellement frelatés et toxiques et on fabrique des leurres idéologiques.

7. L'islam fait peur:

p.72: Ces manipulations se font sur la durée et à force en deviennent très efficaces: En octobre 1985, Le Figaro Magazine titrait : « Serons-nous encore français dans trente ans ? » avec photomontage d’une Marianne portant un foulard islamique. Le 5 janvier 2011, un sondage publié dans Le Monde indiquait que l’islam est considéré comme une menace par 40 % des Français

p.85: On s’inquiète beaucoup de la montée en puissance de Marine Le Pen et du « populisme » en France. Son entrée dans le débat sur la définition de « populisme » a fait réaliser que le rejet des élites se nourrit des mensonges de ces dernières. Nos intellectuels « faussaires », dont les mensonges ne trompent plus le grand public, mais qui continuent de prospérer grâce à la connivence dont ils bénéficient, contribuent à la montée de l’extrême droite. Il me semble que cette conclusion sur le long chapitre consacré à l'Islam est faible. La tromperie a été plus efficace qu'on le pense. Il faut lire l'historien Johan Chapoutot, spécialiste du fascisme ou écouter l'interview qu'il donne à Lundi Matin sur le sujet (https://youtu.be/RDioThIzv5M )

           De quelques faussaires en particulier.

  1. Alexandre Adler, les merveilleuses histoires de l'oncle Alexandre

p.93: Adler est hypermnésique. Il enregistre tout ce qu’il lit. Il est doté d’une mémoire phénoménale. Tous ceux qui l’ont côtoyé ont pu le vérifier. Problème : Alexandre profite de ses talents oratoires et de la véritable bibliothèque logée dans son cerveau, pour souvent raconter des histoires.

p.94: Mais Alexandre Adler est tellement sûr de son expression, de l’impression qu’il produit sur ses interlocuteurs, que personne ne se risque à le contester.

p.95: Alexandre Adler est aussi d’une très grande fidélité politique. Ainsi, depuis 1981, il a toujours été en faveur de la majorité présidentielle. Il s’est rallié à Chirac sans états d’âme, après avoir été « chevènementiste », « séguiniste », « fabiusien ». Tenté en vain d’être « jospinien », il s’est converti au « sarkozysme ». Il est prêt à devenir « strausskhanien » si DSK l’emporte en 2012, et si c’était Martine Aubry, il se découvrirait une âme de Ch’ti.

p.96: Pourtant, malgré son omniscience, Alexandre Adler n’est pas toujours très doué pour les pronostics. Il avait, entre autres, prédit l’élection de John Kerry en 2004 comme président des États-Unis, celle de Khatami en 2005 comme président en Iran et avait même osé affirmer en mars 2003 que la guerre d’Irak n’aurait pas lieu.

p.97: Alexandre envisageait l’alliance de la Turquie et de l’Iran avec les États-Unis et Israël et prévoyait également le ralliement de la Russie à la cause américaine et la naissance d’une nouvelle alliance russo-américaine.

p.104: Alexandre Adler est en fait un véritable talent gâché. Son intelligence, sa mémoire, ses capacités auraient pu faire de lui l’un des plus grands intellectuels de notre époque. Si, seulement, il avait un peu mieux encadré l’immensité de ses talents par davantage d’honnêteté et de rigueur.

2. Caroline Fourest, sérial-menteuse

p.105: Selon moi, Caroline Fourest est au débat intellectuel ce qu’est Marion Jones à l’athlétisme. L’apparence est parfaite, les performances exceptionnelles. Mais, heureusement pour Caroline Fourest que le dépistage des « faussaires » est moins bien organisé que les contrôles anti-dopage. Si Marion Jones a été sanctionnée, Caroline Fourest truste toujours les plateaux télévisés

p.106: Elle va devenir une sorte de pasionaria de la lutte contre l’islamisme, celui-ci faisant peser selon elle une menace existentielle sur nos libertés. Un combat qu’elle mène bien sûr au nom de la laïcité, de la défense des droits des femmes et des minorités sexuelles.

p.107: Prix du Livre politique pour son ouvrage sur la Tentation obscurantiste, elle est devenue, après un passage à Charlie Hebdo, chroniqueuse au Monde, à France 24, à France Culture, France Inter…La grande force de Caroline Fourest est d’enfourcher des chevaux de bataille largement majoritaires dans l’opinion et plus encore parmi les élites médiatiques.

p.111: La technique de Caroline Fourest consiste à accuser ceux avec lesquels elle n’est pas d’accord, de complicité avec l’islamisme, de nondénonciation de l’antisémitisme, de passivité devant les viols, le sexisme, l’homophobie dans les cités, de vouloir par compassion défendre tous les exclus, des désœuvrés de banlieue aux Palestiniens, le problème c’est qu’elle ne cite jamais un texte qui pourrait confirmer ces affirmations gratuites.

3. Mohamed Sifaoui, pourfendeur utile de l'islamisme

4.Thérèse Delpech, Madame Tapedur

P.139: Thérèse Delpech, directrice des Affaires stratégiques du Commissariat à l’énergie atomique, est également chercheuse associée au Centre d’études de relations internationales de Sciences-Po (CERI). Cela lui permet de s’exprimer à titre universitaire, et non comme une salariée du CEA, organisme dont la fonction principale n’est pas a priori de susciter le débat stratégique en France, mais de défendre les intérêts de la filière nucléaire, ce qui n’est pas tout à fait la même chose.

5. Frédéric Encel, un homme d'influence

6. François Heisbourg: qui paye la musique choisit la partition

7. Philippe Val: De Léo Ferré à Torquemada

8.BHL, seigneur et maître des faussaires

Il est dommage que Pascal Boniface se soit laissé embarquer dans une suite de remarques purement factuelles des huit "faussaires" qu'il a sélectionnés. Il eut été intéressant de décortiquer un peu plus leurs écrits et déclarations pour mettre en exergue leurs méthodes et leurs objectifs cachés derrière leur parfaite élocution et leur sens de la polémique. L'essentiel du livre semble se concentrer sur une sorte de "règlement de compte" et sur les questions autour de l'islamisme. Les deux vont d'ailleurs ensemble puisqu'il n'y a pas de sujet plus propre que l'islam à déclencher la guerre des élites médiatiques. J'aurai aimé avoir une mise en exergue aussi fournie des mensonges politiques, géopolitiques, économiques, sociologiques. Les dogmes, les croyances, les fausses statistiques pullulent dans ces domaines. Répété à l'envi sans jamais, ou presque, de réelle contradiction sur le fond, ces dogmes deviennent vérité, évidence… Oui, le "mentir vrai" se porte bien!!! Il serait intéressant d'en faire un recensement quant au système monétaire et l'échange marchand, où le mentir vrai se porte au mieux...