Mensonges renouvelables et capitalisme décarboné, Nicolas Casaux

Éditions Libre, mai 2024  Nicolas Casaux

Casaux.jpeg4ème de couverture "Décarbonation de l'économie", "énergies renouvelables",  "transition écologique", etc., le discours des principales associations, ONG et personnalités du « mouvement climat », de Cyril Dion à Bon Pote [média indépendant sur l'écologie] , rejoint en grande partie celui des entreprises et des États, de plus en plus nombreux à promettre d'atteindre la "neutralité carbone" d'ici 2030 ou 2050. Dans les faits, le désastre écologique continue imperturbablement. Il est même aggravé par l'extractivisme nécessaire au développement des énergies dites « renouvelables » et des technologies dites « propres » ou « vertes » en général. La civilisation industrielle s'apprête à achever de détruire ce qu'il reste du monde naturel, mais désormais au nom de l'écologie, du sauvetage de la planète ou de la lutte contre le réchauffement climatique. Comment en sommes-nous arrivés là ? Et comment retrouver un mouvement écologiste digne de ce nom ?

L'auteur a été interviewé sur l'excellent site Elucid. Il résume si bien son livre que j'ai failli m'en tenir à ses commentaires. Voir Elucid.  Une civilisation industrielle verte est une contradiction dans les termes. Nicolas Casaux souligne l’incohérence de la plupart des figures et des organisations associées à l’écologie aujourd’hui, et éclaire sur l’ampleur des changements et des abandons (de l’industrie, des technologies, du confort bourgeois, etc.) à opérer pour avancer enfin dans la bonne direction. C'est une réflexion qui interroge tous les mouvements contestataires d'aujourd'hui, y compris celui des postmonétaires. Il mérite donc d'être lu et analyser.

«Dès le début du XXe siècle, des organisations écologistes ont été créées et des événements organisés autour de la protection de la nature, grâce à de l’argent provenant des États et des industriels. C’est pour cela que je parle d’une récupération permanente.»   Dans la création de notre ONG, si l'intention est clairement d'œuvrer pour l'abolition de l'argent, s'il est prévu une trésorerie, la possibilité de recevoir des dons, d'investir dans des expériences, c'est toujours avec l'idée d'une incontournable compromission. Cela rejoint l'idée de la "récupération individuelle" des anarchistes du 19° siècle, de la "prise au tas"… Cette méfiance vis à vis de tout usage d'argent pourrait faire penser, comme on l'a dit pour les Kantiens, que "les postmonétaires ont les mains pures mais qu'ils n'ont pas de mains… "  Toutefois, il y a des limites aux compromis et une nécessité de rigueur dans la démarche. Ce qu'en dit Casaux nous intéresse…  
          «Dès le départ, les inquiétudes liées à la destruction de la nature font l’objet de tentatives de gestion de la part des institutions dominantes, qui s’efforcent de les incorporer à la perpétuation de l’ordre établi. Et dès le début du XXe siècle, cela produit des idées qui correspondent peu ou prou à ce qu’on appelle aujourd’hui le "développement durable" : on déplore les ravages de la nature par l’industrie, mais on célèbre les "progrès" de cette dernière, et on imagine possible de concilier développement industriel et préservation de la nature…»  En somme, les capitalistes sont les premiers à défendre une bonne gouvernance de l'environnement au seul réel motif de sauver leur système, de ne pas scier la jolie branche sur laquelle ils sont assis. C'est normal et de bonne guerre. En revanche, les écologistes n'en font-ils pas autant pour sauver leur branche écologique tout aussi jolie? Si oui, ils participent à la pérennisation du capitalisme, ce qui est regrettable…   
     «l’expression "mouvement climat", en revanche, se propage surtout à partir de l’année 2009, lors de laquelle est organisée la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques. Le "mouvement climat", comme le montre assez bien Édouard Morena dans son très bon livre "Fin du monde et petits fours"  (La Découverte, 2023), c’est en large partie une création des institutions dominantes…» Il est un peu cruel de dire que le Mouvement Climat est en partie une création des institutions dominantes, mais c'est pour eux comme pour nous la question à se poser en interne…
      «C’est l’État et le capitalisme qui récupèrent les inquiétudes écologistes et les réduisent à une préoccupation pour le seul réchauffement climatique. Or, celui-ci ne constitue qu’un pan de la catastrophe écologique que précipite la civilisation industrielle. Mais un pan qui inquiète particulièrement les élites étatiques et capitalistes (il faut bien que la planète conserve un climat adapté à la perpétuation de l’État et du capitalisme). On rentre alors dans le « capitalisme climatique » qu’on voit aujourd’hui à l’œuvre. "Il ne s’agit plus d’arrêter de ravager la nature, mais simplement d’assurer l’avenir de la civilisation industrielle en la "décarbonant"… »  Aurélien Barrau tient presque le même discours quand il déclare que l'accent mis par les médias et les pouvoirs en  place sur le seul climat est fait pour éviter de parler de l'essentiel. La question climatique est la plus susceptible de trouver des solutions sans rien changer au système et elle occulte quantités d'autres sujets plus complexes et plus alarmants (ne serait-ce que les six seuils irréversibles déjà franchis sur les neuf répertoriés). 
«Il s’agit d’assurer l’adaptation" de la civilisation industrielle au dérèglement climatique, et à la catastrophe écologique plus généralement, qu’elle précipite. Le mouvement climat est incarné par des gens comme Al Gore…» Figure emblématique et médiatique du politicien lourdement responsable des dégâts causés par sa propre politique, Al Gore est devenu un "pape" de l'écologie pour que rien ne change sur le fond…    
«Les ONG tiennent une part très importante dans cette récupération, dans la mesure où elles sont un des principaux visages de l’écologie aujourd’hui, et depuis des années. Aux yeux de beaucoup de gens, l’écologie, c’est Greenpeace, le WWF, etc. Or, les ONG qui veulent fonctionner, croître, avoir voix au chapitre, doivent se conformer aux agendas des entités dont dépend leur financement. La plupart des ONG dépendent de financements autres que les dons du public, de subventions étatiques ou issues de fondations privées, par exemple. C’est ce qui explique pourquoi la plupart des ONG écologistes tiennent aujourd’hui un discours très similaire à celui des entreprises et des États…»    Je ferais cependant un distinguo entre la direction de ces ONG et les militants qui agissent, parfois très efficacement, contre la bétonisation, la pollution, la perte de biodiversité, etc. Ils ont eu souvent un réel effet sur les changements de mentalités, sur les prises de conscience, sur la vulgarisation de l'écologie. Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain.          «Le WWF a beaucoup de partenariats avec d’immenses multinationales (Ikea, Michelin, Coca-Cola, etc.). France Nature Environnement reçoit de l’argent de l’État et de diverses entreprises. L’ONG de Jane Goodall est entre autres financée par Toyota, Facebook et une multinationale pétrolière (ConocoPhillips). La Fondation Goodplanet de Yann Arthus-Bertrand est financée par des entreprises comme Axa, BNP Paribas, Antargaz, Engie, Garnier, etc. C’est ainsi que fonctionnent les choses aujourd’hui. "Une civilisation industrielle soutenable, écologique, ça n’existe pas"…»                   Certes, on ne peut à la fois soutenir l'écologie et accepter que soit utilisé un argent mécaniquement condenseur de richesses, des échanges marchands qui ne peuvent éviter la guerre économique et la recherche de profits quel qu'en soit le prix écologique… En somme ce que je reproche aux écologistes, mais tout autant à Nicolas Casaux, c'est de ne pas nommer le premier coupable, le plus central, le plus impactant, le système monétaire. Casaux se définit comme "naturien" plus qu'écologiste. Il pourrait au moins souligner qu'il n'y a pas d'échange marchand dans la nature, qu'il n'y en a généralement pas dans les peuples premiers qui ont le mieux résisté à la prédation de l'homme sur la nature… 
       «Le plus révélateur, c’est à mon sens que tandis que certains promeuvent inlassablement diverses énergies prétendument "propres" dans le milieu industriel de l’énergie, on entend souvent dire qu’en vérité, "la seule énergie véritablement propre est celle que l’on ne consomme pas"…»     Le plus étonnant, c'est la posture de l'ingénieur Jancovici qui explique si bien comment on en est venu à posséder, chacun de nous et en moyenne, plus de 500 esclaves énergétiques (les machines) qui nous assurent en apparence une vie heureuse et confortable. Le prix à payer pour cette main d'œuvre d'esclaves, c'est nécessairement une quantité sans cesse croissante d'énergie quand toutes deviennent de plus en plus rares et couteuses. Il est dans le même cas que la plupart des écologistes, incapable d'accepter l'idée que c'est la logique marchande qui nous a menés là où nous en sommes et qu'il n'y a pas plus d'aménagement possible de la marchandisation que du capitalisme…    
       «Le vélo est un des premiers moyens de transport issus du développement de l’industrialisme. La démocratisation du vélo, c’est-à-dire le début de sa production en masse, industrielle, commence à la fin du XIXe siècle. Mais c’est surtout au cours du XXe siècle que le vélo commence à être accessible pour celles et ceux qui le produisent. En 1818-1819, la France compte 500 vélos ; 50 000 en 1890 ; 980 000 en 1900 ; 3 millions en 1911 ; 9, 2 millions en 1969 ; 17 millions en 1987. Le développement du vélo et plus précisément de sa pneuma­tique a encouragé le colonialisme et la déforestation en Amazonie. La découverte de la vulcanisation et de la chambre à air dans les années 1850 engendre une "fièvre du caoutchouc". À la fin du XIXe siècle, le caoutchouc devient "l’or blanc "de l’ère industrielle. Ceci, couplé au fait que le vélo n’émet aucune pollution durant son utilisation, amène beaucoup (trop) de gens à s’imaginer que le vélo est une bonne chose, un objet écologique, alors qu’il n’est en réalité qu’un moindre mal (en comparaison d’une voiture ou d’un avion). Or, aucune accumulation de moindres maux ne fera jamais une société écologiste.     Rien n'est faux dans cette analyse, mais elle oublie deux choses contradictoires: d'un côté les vélos sont en passe de tous devenir électriques (à part les vélos de compétitions sportives) et de l'autre côté, on sait fabriquer des vélos en bois ou en bambou, on sait fabriquer des pneumatiques de recyclage à partir du plastique. Le vélo restera donc longtemps le symbole du déplacement écologique… si l'industrie ne le dévoie pas par ses innovations purement commerciales…  
      «D’une certaine manière, on peut aujourd’hui diviser les courants écologistes en deux, avec d’un côté ceux qui croient possible et désirable de concevoir une civilisation industrielle écologique et qui, pour ça, encouragent le développement et le déploiement de technologies dites "vertes". Et de l’autre côté, ceux qui ont conscience que le système industriel n'est pas et ne peut pas être compatible avec la prospérité de la biosphère et luttent contre le système…»    Le plus bel exemple de cette division se remarque au sujet des loups prédateurs de troupeaux. L'intérêt des éleveurs est d'éliminer les loups, l'intérêt environnemental est de les protéger. Il y a tout de même quelques endroits ou éleveurs et écologistes on collaboré pour consilier les deux points de vue. Et comme par hasard, ce n'est pas en trouvant des soltions techniques mais en modifiant les stratégies des uns et des autres pour rendre la cohabitation possible, donc en modifiant le système d'élevage et le système de préservation de la faune sauvage.... 
         «Dans le premier courant, on trouve les partis politiques dominants, de Renaissance à LFI, les ONG de type Greenpeace, WWF, 350.org, etc., les personnalités comme Cyril Dion, Naomi Klein, Greta Thunberg, Yann Arthus-Bertrand, Bertrand Piccard, les mouvements comme « Youth for Climate », et même les Soulèvements de la Terre dans une certaine mesure. La majorité de celles et ceux qui se réclament de l’écologie, en fait. Dans le second camp, auquel j’appartiens et qui, pour des raisons assez logiques, a très peu voix au chapitre, on trouve – outre des "précurseurs" du mouvement écologiste en France comme Bernard Charbonneau et Jacques Ellul, Alexandre Grothendieck et ses camarades de Survivre et vivre, Pierre Fournier et les autres de La Gueule ouverte – les anarcho-primitivistes, les anti-industriels (luddites, néoluddites) des Éditions de l’Encyclopédie des Nuisances et d’autres groupes et individus gravitant aujourd’hui autour des Grenoblois de Pièce et Main-d’œuvre (PMO), des éditions La Lenteur, des éditions L’Échappée, des Éditions de la Roue, de l’organisation Deep Green Resistance, des collectifs comme le média Floraisons ou encore des éco-féministes de la subsistance comme Maria Mies, Veronika Bennholdt-Thomsen et Vandana Shiva.»            Cette division en deux camps est tout de même quelque peu artificielle et largement à nuancer. Outre le fait qu'elle est séparatiste là ou tous recherchent la synergie des forces face au capitalisme, il y a dans les marges beaucoup de variations possibles. La même question se pose au sein du mouvement Postmonétaire qui regroupe des courants très variés et dont le seul objectif est de poser un socle commun qui permette une réflexion partagée. Il y a des autonomistes qui vise à l'autarcie la plus totale et des survivalistes qui en fin de compte ont une démarche aussi individualiste et violente que le capitalisme. Il y a des des révolutionnaires "modérés" qui imaginent des transitions douces et lentes et des "radicaux" qui pensent à une rupture rapide et "tranchante". Le capitalisme aussi a ses courants de pensée mais il sait faire front mieux que nous et de fait, dans la guerre de classe qu'il a déclarée, il est pour l'instant le grand vainqueur. 
     «Le sociologue et historien états-unien Lewis Mumford distinguait deux types de technologies : les "techniques démocratiques" et les "techniques autoritaires". Par "techniques démocratiques", il désignait les outils ou les technologies (au sens large, le plus courant) qui reposent sur "une méthode de production à petite échelle ", qui permettent "l’autogouvernement collectif, la libre communication entre égaux, la facilité d’accès aux savoirs communs, la protection contre les contrôles extérieurs arbitraires " et "l’autonomie personnelle".     Durant des années, je me suis battu avec mes amis antinucléaires, au motif que le plus gros danger que j'y voyais, c'était la dérive antidémocratique qu'entrainerait cette technologie sophistiquée et hyper centralisée. Le nucléaire civil étant toujours lié au nucléaire militaire, il a été dès le départ entouré de secrets, de non-dits. On me bassinait avec les risques d'accidents contaminant des millions de civils. Il y a bien eu quelques accidents mais moins de mort que dans les accidents de la route. Il y a les déchets radioactifs dont personne ne sait que faire. C'était vrai dès le début, mais aujourd'hui on a non seulement les déchets mais une démocratie qui ne ressemble plus à rien. Il y a bien des technologies démocratiques et des technologies autoritaires… L'idée est bonne à ressortir dans les débats où si souvent on nous traite d'Amish et de technophobes…     
      La "technique démocratique", reposant "principalement sur la compétence humaine et l’énergie animale, mais toujours activement dirigée par l’artisan ou l’agriculteur", exige "relativement peu ", est "ingénieuse et durable" et "très facilement adaptable et récupérable". Historiquement, ces techniques démocratiques remontent aussi loin que l’usage primitif des outils et ont ainsi "sous-tendu et soutenu fermement toutes les cultures historiques jusqu’à notre époque".  En contraste, les "techniques autoritaires", plus récentes, dont le développement remonte à peu près au quatrième millénaire avant notre ère, ne confèrent l’autorité qu’à ceux qui se trouvent au sommet de la hiérarchie sociale. Ces techniques reposent en effet sur le contrôle politique centralisé qui a donné naissance au mode de vie que nous pouvons à présent identifier à la civilisation, sans en faire l’éloge , et également  sur une contrainte physique impitoyable, sur le travail forcé et l’esclavage, sur la création de machines humaines complexes composées de pièces interdépendantes, remplaçables, standardisées et spécialisées — l’armée des travailleurs, les troupes, la bureaucratie ».     Bien vu, sauf que les technologies nous ont apporté tant de réels bienfaits, ne serait-ce qu'en médecine, pour que l'on soit vigilant à ne pas tomber d'un hubris dans l'autre. Je suis prêt à me passer de tout électroménager mais pas de mon PC portable. Chacun à son niveau est accro à certaines technologies et pas à d'autre. L'intégralité  sous forme de "technologie démocratique" j'hésite et nous serons nombreux à hésiter, au point que cela risque de virer très vite à la "contre-révolution"! 
« Un couteau ne possède pas les mêmes implications sociales et matérielles selon qu’il s’agit d’un couteau en silex ou en obsidienne ou d’un couteau acheté chez Ikea en acier inoxydable (compre­nant du chrome, du molybdène et du vanadium) avec manche en polypropylène : les procédés de fabrication, les matériaux et le type de main-d’œuvre nécessaires, les savoir-faire impliqués ne sont pas du tout les mêmes.»      Là, rien de grave, du fer, il en a partout, faire du feu pour le fondre, le marteler, le tremper, ça s'apprend vite (expérience faite) mais la limite sera vite atteinte si toute l'industrie est à l'arrêt trop rapidement…
       «Il me semble en effet que le problème de la taille est au cœur de la plupart des problèmes que nous connaissons aujourd’hui, et depuis très longtemps. Le chapitre 80 du Dao de jing, rédigé selon la tradition autour de 600 av. J.-C., présente comme idéal « un petit pays peu peuplé ». Dans ses Politiques (IVe siècle av. J.-C), Aristote consacre une section à ce sujet, qu’il intitule « La grandeur de la cité : la population », et dans laquelle il remarque que « parmi les cités qui semblent bien gouvernées, nous n'en voyons aucune qui tolère n'importe quoi quant au nombre de ses habitants ».    La taille des groupements humains a toujours été un vrai problème. Les villes ont toujours tendance à se transformées peu à peu en mégalopoles. Mais si la coopération, l'entraide y étaient bien organisées, si la fédération des entités sociales autonomes était efficiente, alors  tout irait presque bien. Reste qu'une telle organisation sociale est un chantier fou, car cela remet en cause du plus insignifiant détail au plus global….                      «Cependant, nous ne faisons pas face à un problème, mais à de multiples problèmes sociaux et écologiques. Difficile de tout réduire à une seule cause. La taille est cruciale, certes, mais il y a d’autres choses. On pourrait mentionner le problème de la domination masculine, du patriarcat, qui nuit directement à la moitié de l’humanité, et indirectement à l’humanité dans son ensemble. Le problème des relations interspécifiques, merveilleusement discuté par Val Plumwood dans La Crise écologique de la raison (Wildproject, 2024). Et bien d’autres encore.»     Et surtout n'oublions pas l'argent, l'échange marchand. C'était une fausse bonne idée. Mais si personne n'en parle, quels que soient les systèmes sociaux mis en place, aussi géniaux soient-ils, sans la remise en cause du pivot monétaire, la révolution commencera peut-être dans l'euphorie mais se terminera en guerre civile….

D'où l'intérêt des questions que pose ici Nicolas Casaux!....